04/10/2013 au 30/11/2013 Valentin Ambendé Nguesso abandonne un pauvre agriculteur après l’avoir percuté.

   Le mardi 22 mai 2013,  Anouanoua Willy,  agriculteur  et âgé de 36 ans, a été percuté par un véhicule vert de marque NISSAN sur la  nationale n°2, précisément  au village AMBIMA. A bord de cette voiture, il y avait Valentin Ambendé Nguesso, communément connu sous le nom de « Kondzo le bijoutier », et ses acolytes.

Ce scenario à la fois rocambolesque et triste s’est, bien après, déroulé comme suit : ces derniers ne se sont pas du tout arrêtés après l’avoir renversé. Il s’est, par la suite, retrouvé à même le sol sans la moindre assistance. Le malheur n’arrivant jamais seul, leur véhicule va tomber en panne à quelques kilomètres du lieu de l’accident.

 Meurtri par le choc de ses blessures, Willy s’est efforcé d’aller à leur rencontre. Etonné de le voir toujours en vie, Valentin va demander à ses acolytes, détenant des armes, de retirer les plaques d’immatriculation de leur véhicule avant de le menacer verbalement en tenant des propos du genre : « pourquoi tu t’es retrouvé à côté de la route lors de notre passage ? On t’abandonne ici, car ce n’est pas du tout notre affaire… ». Agonisant et abandonné à son triste sort, M. Anouanoua  s’est battu comme un beau diable pour arriver jusqu’au poste de police le plus proche, où on lui apprend que, après échanges avec le chef dudit poste, ces chauffards dépourvus d’altruisme et de compassion avaient laissé la modique somme de 50.000 FCFA pour lui ; quel paradoxe !

Arrivé à Brazzaville, M. Willy s’est démené à retrouver les traces de ce Valentin. Et, en s’armant d’un courage inhabituel avec sa douleur, ce malheureux agriculteur est allé jusqu’à la présidence de la république où il s’est vu refuser l’accès par les gardes. La même scène s’est aussi produite quand il arriva chez M. Maurice Nguesso à l’idée de lui expliquer sa pathétique situation.

Au final, suite aux recherches faites par l’accidenté, M. Valentin envoya quelqu’un travaillant pour son protocole pour l’emmener au CHU où ils vont le négliger par la suite après les premiers soins. Accablé de toutes sortes de maux (pile d’ordonnances impayées, pièce d’identité  confisquée par son médecin traitant en guise de gage…) et malgré peine et blessures, ce vaillant agriculteur n’a pas lâché prise ; puisqu’il est allé jusqu’en justice porter plainte contre M. Valentin. Mais, malheureusement il ne trouve pas gain de cause jusqu’alors. Et, aucune des promesses faites au téléphone par M. Valentin n’a été tenue.

C’est dans ce climat qu’on lui aura vivement conseillé d’aller voir M. Joe Washington Ebina en tant que Défenseur des Droits de l’Homme et Président de la Fondation Ebina pour qu’il lui porte assistance. Et, aujourd’hui la Fondation Ebina soutient aussi financièrement que moralement ce fils du Congo qui se voit opprimé dans son propre pays.

Existe-t-il au  Congo des personnes ayant plus de droits que d’autres ? La justice congolaise n’est-elle qu’une simple vue de l’esprit?

Affaire à suivre…